Soft skills : tu sais, ces compétences que tu développes sans t’en rendre compte

Tu penses que tu n’as “rien d’intéressant à dire” sur ton CV parce que tu n’as “que” bossé comme vendeur chez H&M, fait du baby-sitting ou organisé les tournois de Mario Kart de ton BDE ? 🙄

Grossière erreur.

Ce que tu appelles des “petits trucs à côté” peuvent en fait te faire briller autant qu’un stage chez LVMH ou un Erasmus à Copenhague. On appelle ça les soft skills. Et le plus important : les recruteurs les traquent comme les derniers billets de concert de Taylor Swift.

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Au fait, c’est quoi les soft skills, au juste ?

En résumé, c’est ce que tu sais faire… sans diplôme pour le prouver.

Exemples :

  • Travailler en équipe, le sourire aux lèvres, en aidant et en partageant (ça semble rien mais c’est malheureusement pas donné à tout le monde).
  • Résoudre un problème sans paniquer (Joe la main froide, comme dans un escape game).
  • T’adapter à une situation en mode caméléon.
  • Communiquer clairement, même quand le sujet est relou (oui, comme les groupes de projet à 4 où vous êtes que 2 à bosser…).

En gros, ce sont tes super-pouvoirs relationnels, émotionnels, comportementaux.

Tu en as déjà. Plein. Vraiment.

Tu veux des preuves ? Allez :

Tu as bossé en restauration ? ➝ Gestion du stress, travail en équipe, rigueur.
Tu es capitaine d’une team e-sport ? ➝ Leadership, stratégie, coordination, adaptabilité.
Tu as fait du bénévolat dans une asso ? ➝ Sens de l’engagement, gestion de projet.
Tu fais du théâtre ? ➝ Confiance en soi, expression orale, créativité.

Même ton expérience de grande sœur ou de grand frère qui gère trois enfants le mercredi peut se transformer en une belle histoire de gestion de conflits, de pédagogie et de diplomatie de haut vol.

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Mais comment les valoriser ?

Pas besoin d’en faire des caisses. Il suffit de :

  1. Identifier tes soft skills : Demande-toi ce que tu retires VRAIMENT de tes expériences (même non pro).
  2. Les illustrer concrètement : Exemple : “J’ai encadré un groupe de 12 enfants pendant 2 semaines dans un centre aéré, ce qui m’a permis de développer ma patience, ma pédagogie et ma résistance aux bruits stridents.”
  3. Les relier à ton futur métier : Montre en quoi ces compétences vont t’aider dans le job visé. “Ma capacité à gérer les imprévus me sera utile dans un poste en événementiel.”

Et côté recruteur, ça donne quoi ?

Ce qu’un recruteur veut, ce n’est pas juste un diplôme ou une “expérience pertinente”, c’est quelqu’un qui saura s’intégrer, bosser avec les autres et progresser.

Tu peux être ultra diplômé, si tu ne sais pas gérer un désaccord sans lever les yeux au ciel ou que tu stresses dès qu’on change ton planning… ça se verra. Et ça coincera peut-être.

À l’inverse, un profil motivé, curieux, avec une bonne dose de soft skills, ça fait souvent la différence. Ah, évidemment, si tu as les 2, c’est le nirvana et tu ne te réincarnes plus…

En résumé :

  • Tu as plus de compétences que tu ne le crois.
  • Elles ne sont pas dans ton bulletin de notes, mais bien dans ton vécu.
  • Savoir les repérer, c’est déjà les booster.
  • Savoir en parler, c’est les valoriser.

Alors la prochaine fois qu’on te demande :

“Et sinon, à part vos études, vous avez fait quoi ?”, tu pourras répondre sans rougir, avec un petit sourire en coin : “Pas grand-chose… Juste appris à gérer le stress, motiver une équipe et résoudre des conflits à 19 ans.”