Oser demander (et obtenir) ce que tu veux : stage, mentor, feedback…
On t’a peut-être appris qu’il fallait “attendre qu’on te donne”, “ne pas déranger”, “faire ses preuves avant de demander quoi que ce soit”.
Tu sais quoi ? Oublie.
Dans le monde pro, ceux qui demandent avec respect, clarté et un peu de culot… ont souvent plus que ceux qui attendent gentiment leur tour.

Pourquoi on n’ose pas ?
Tu connais sûrement cette voix intérieure :
- “Je vais passer pour un relou.”
- “C’est pas le bon moment.”
- “Je ne le mérite pas encore.”
Cette voix, c’est ton syndrome de l’imposteur en mode mégaphone.
Et elle t’empêche parfois de tenter des choses simples, mais puissantes :
- 👉 demander un stage,
- 👉 demander un retour sur ton travail,
- 👉 demander à rencontrer quelqu’un d’inspirant,
- 👉 demander une mission qui t’intéresse,
- 👉 demander un mentor (non, ce n’est pas réservé aux startupers de 35 ans).
Ce qu’on oublie souvent
Demander, ce n’est pas quémander. C’est exprimer un besoin légitime, une envie d’apprendre, une envie d’avancer.
Et spoiler : les pros aiment ça. C’est même un signal fort de motivation et de maturité.
Tu préfères quoi, toi, entre un·e stagiaire qui attend qu’on lui dise quoi faire… et un·e qui vient demander : “J’aimerais apprendre à faire [truc]. Est-ce que je peux assister à la prochaine réunion / m’y essayer / être formé·e ?”
Tu as ta réponse.
Comment formuler une demande (sans stresser)
Pas besoin de 12 lignes et d’un plan en 3 parties. Juste :
- Un objectif clair : “Je cherche à progresser sur…”
- Un ton respectueux : “Je me demandais si c’était possible…”
- Une ouverture : “Si ce n’est pas possible maintenant, peut-être plus tard ?”
Exemples :
- “Est-ce que tu aurais 15 minutes pour un retour sur ma présentation ?”
- “Je serais ravi·e d’être accompagné·e par quelqu’un sur ce projet, aurais-tu quelqu’un à me recommander ?”
- “Penses-tu qu’il y aurait un moyen de participer à la prochaine réunion client ?”
Et si c’est par écrit (LinkedIn, mail…), reste simple, pro, et humain. Ça fonctionne.

Et si on me dit non ?
Bah… ce sera non. Et alors ?.
Tu ne perds rien. Tu montres juste que tu es proactif·ve.
Et parfois, ce “non” ouvre une autre porte, plus tard, ou ailleurs.
Au pire : tu seras vu·e comme une personne motivée.
Au mieux : tu obtiens ce que tu veux.
Dans tous les cas : tu gagnes en assurance.
À retenir (et à se répéter en boucle)
- Ne pas demander, c’est déjà avoir un “non”.
- Tu as autant le droit d’apprendre que les autres.
- Le monde pro n’est pas une salle d’examen. C’est un terrain de jeu où il faut tester.
- Oser demander, c’est une compétence. Et comme toute compétence : ça se travaille.
Alors vas-y. Demande ce retour, ce contact, ce projet, ce poste, ce petit plus qui pourrait tout changer.
Et si tu as encore un doute, souviens-toi de cette phrase : “Tu ne peux pas avoir ce que tu ne demandes pas” (même si ce que tu veux, c’est juste un deuxième dessert à la cantine 🍮).