Les 5 questions que tu n’oses jamais poser (mais qu’on va poser pour toi)
Tu es en stage, en alternance, en entretien, ou juste en train de commencer ta vie pro…
Et là, mille questions te traversent l’esprit. Des vraies. Des concrètes. Des gênantes.
Mais tu ne les poses pas.
Parce que “ça ne se fait pas”.
Parce que “ça fait pas sérieux”.
Parce que “j’ai pas envie qu’on me juge”.
Tu sais quoi ? Nous, on va les poser pour toi.
Et on va y répondre. Sans filtre. Sans chichi.

1. “Je peux demander combien je vais être payé·e ou c’est mal vu ?”
Tu as tout à fait le droit de poser la question. Et tu DEVRAIS la poser. Tu n’es pas bénévole. Alors juste peut-être pas au premier entretien. Tout est aussi une question de timing.
“Quel est le montant de la gratification ou de la rémunération prévue pour ce poste ?”
C’est clair, poli, et ça montre que tu sais où tu mets les pieds.
Et si on te fait comprendre que “tu ne devrais pas t’en soucier à ton âge” ? Fuis (et envoie-nous le nom de l’entreprise pour notre blacklist mentale).
2. “Et si je me rends compte que je me suis planté·e de voie ?”
Tu n’es pas tatoué·e dans ta filière.
Changer d’avis, c’est pas trahir ta promo. C’est grandir.
Tu testes, tu ajustes, tu pivotes. Bienvenue dans la vraie vie.
Même les gens qui ont “réussi” ont changé de plan à un moment. Et souvent plus d’une fois.
3. “Est-ce que je dois parler de mon orientation sexuelle au travail ?”
Tu fais comme TU veux.
Tu n’as aucune obligation. Tu n’as pas à cacher. Tu n’as pas à justifier.
Mais si tu veux être toi-même, poser des mots, évoquer ton couple, ta vie, ton week-end avec ton/ta partenaire… tu dois pouvoir le faire en sécurité.
Si ton environnement ne te le permet pas, c’est probablement lui le problème. Pas toi.

4. “J’ai fait une grosse erreur. Je vais être viré·e ?”
Tu es en stage ou en apprentissage. Tu vas faire des erreurs. C’est même écrit dans ton contrat, quelque part, entre les lignes.
L’important, ce n’est pas de ne jamais rater. C’est de :
- prévenir (au plus tôt)
- assumer (sans dramatiser)
- proposer une solution (même imparfaite)
99 % du temps, on ne te jugera pas sur l’erreur… mais sur ta réaction.
5. “Je peux dire non à une mission qui me met mal à l’aise ?”
OUI.
Tu n’es pas censé·e :
- travailler le soir sans fin parce que “ça fait bien”
- aller à un dîner client si tu ne le sens pas
- faire un truc qui heurte tes valeurs ou te met en danger
Dire non, avec les formes, c’est aussi montrer que tu as des limites saines. Et dans un cadre pro, ça se respecte. Toujours.
Ce qu’on veut te dire pour finir
Tu es jeune, oui. Mais tu n’es pas un·e figurant·e.
Tu as le droit de :
- poser des questions
- dire ce que tu ressens.
- avoir des convictions
- refuser ce qui te dérange
Et chaque fois que tu oses, tu rends le monde du travail un peu plus juste, plus humain, plus safe.
Alors si tu bloques sur une question que “tu ne devrais pas poser”, pose-toi plutôt celle-ci :
“Qu’est-ce que je risque vraiment… à rester dans le silence ?”
Et rappelle-toi : le respect, la clarté et le bon moment font souvent toute la différence.