Pas trouvé ton alternance à la rentrée ? Voici comment rebondir (et éviter la panique générale)
C’est la rentrée. Tes potes postent des stories depuis leur open-space flambant neuf, leur badge pro autour du cou, leur premier “déj d’équipe” avec ticket resto…
Et toi, tu rafraîchis compulsivement ton inbox en mode : “Toujours pas de mail de recruteur ?” 😬
Respire. Oui, il reste des places. Non, tu n’as pas “raté ta vie”. On t’explique comment rebondir sans te transformer en zombie des job boards.

1. Comprendre le timing (et pourquoi c’est galère en septembre)
La majorité des entreprises lancent leurs campagnes d’alternance entre mars et juin.
Résultat : en septembre, beaucoup de postes sont déjà pourvus… mais pas tous.
- Des entreprises ont eu des désistements de dernière minute.
- D’autres ouvrent de nouveaux besoins parce qu’un projet démarre.
- Certaines cherchent encore mais peinent à trouver le bon profil.
Bref : il reste des opportunités, mais elles sont plus rares… et plus cachées.
2. Changer de stratégie (stop au clic frénétique sur Indeed)
En septembre, les jobs boards classiques ressemblent à un rayon de supermarché après une promo Nutella. Tu arrives trop tard.
- Activer ton réseau : parles-en à tes profs, anciens tuteurs, famille, voisins… Le fameux “bouche-à-oreille” reste magique. N’oublie pas tes camarades de promo : certains ont eu le luxe d’avoir le choix et pourraient te donner des tuyaux sur les opportunités qu’ils ont refusées,
- Cibler LinkedIn : beaucoup d’entreprises ne repostent pas leurs annonces sur les sites classiques mais les relaient en interne ou sur leurs réseaux sociaux,
- Explorer les opportunités proposées sur Engagement Jeunes : la diffusion d’offres y est gratuite, si bien que la plateforme réunit une des plus belles collections du marché,
- Candidatures spontanées : oui, ça marche encore. Et surtout dans les PME/assos/ETI qui n’ont pas de processus lourds.
Pro-tip : un mail personnalisé envoyé à la bonne personne a plus de chances d’aboutir que 25 clics sur “Postuler” en mode automatique.
3. Oser les plans B (qui sont parfois de vrais plans A)
Tu cherches une alternance en com’ dans une grande boîte ? Pourquoi ne pas tester une start-up ou une PME locale ?
Tu vises un contrat de 24 mois ? Et si tu commençais avec 12 mois, histoire de mettre le pied dans la porte ?
Tu n’as pas trouvé pile le domaine rêvé ? Tu peux rebondir avec une mission proche qui développera quand même tes compétences (et impressionnera ton prochain recruteur).
En bref, mieux vaut un tremplin imparfait qu’une attente paralysante.

4. Rassure ton école (et toi-même)
Ton école panique un peu ? Toi aussi ? Dis-toi que tu n’es pas seul·e. Chaque année, des étudiants trouvent leur alternance en octobre, novembre, parfois décembre.
Explique à ton école que tu es en recherche active, montre tes démarches, demande du soutien. La plupart ont des partenariats ou des contacts sous le coude.
5. Et surtout… garde la tête froide
Ne tombe pas dans le piège du “j’accepte n’importe quoi”. Ton alternance doit rester un apprentissage, pas juste un taf sous-payé.
Check les signaux : tuteur identifié, missions formatrices, progression possible. Sinon ➝ Next.
À retenir
- Non, tu n’as pas raté ta vie parce que tu n’as pas signé en juin.
- Oui, il reste des opportunités, mais il faut parfois sortir du circuit de recherche classique.
- Réseau + candidatures ciblées + ouverture d’esprit = combo gagnant.
- Ton alternance, c’est ton tremplin. Même trouvé un peu plus tard, il peut très bien te propulser.
Alors range la panique, sors ton culot et rappelle-toi : ce n’est pas le premier qui dépose son contrat qui gagne… c’est celui qui trouve l’expérience qui lui permet de grandir et qui l’exploite correctement.